Les bédouins étaient au nombre de 11,000 en 1948 à l’indépendance d’Israël. Ils sont aujourd’hui 280,000. Ils habitent pour 150,000 d’entre eux dans des villes que l’Etat leur a construites, et pour 100,000 autres dans ce qu’on appelle la « Pzoura » (littéralement, « la dispersion » : groupements d’habitations illégales dispersées) et 30,000 ne sont pas répertoriés.
Ils prétendent être propriétaires de ces terrains sans qu’ils ne puissent en apporter une seule preuve. Israël a beau leur construire des infrastructures, avoir rajouté 11 villages (Abou Basma) aux 7 villes déjà existantes, motiver les bédouins à abandonner la Pzoura pour les villes en octroyant 1 dounam gratuit à tout jeune de 18 ans (!), reconnaitre 20% de leur prétendu titre de propriété et leur offrir une indemnisation sur les 80% autres, rien n’y fait. Les bédouins continuent de s’étendre et d’occuper des étendues infinies dans le Neguev.
En plein milieu des villes, on peut y constater de grands terrains vagues dans lesquels l’Etat a investi des sommes faramineuses en infrastructures et qu’aucun bédouin n’ose occuper sous peine de se faire tuer par celui qui en réclame la propriété alors que ces terres sont officiellement « terres d’Etat ». Les tribus appliquent « Al hak el Arab » au détriment de la loi israélienne. La police ne s’immisce donc pratiquement pas. Elle n’applique pas non plus des ordres de destruction de constructions illégales convaincue que les constructions seraient aussitôt rétablies. Leur réaction s’explique également par le fait que 80% des dossiers pénaux sont fermés sans aucune incidence. Sur les 20% restants, seuls 5% sont emprisonnés. La raison est choquante : les juges, qui habitent dans la région, ont peur des représailles. Ce sont donc véritablement des zones de non Droit qui foisonnent dans le Neguev.
Il faut ajouter à cela que tant qu’ils étaient nomades, les bédouins n’étaient pas religieux. Depuis qu’ils se sont installés dans des villes et villages, la branche nord du Mouvement islamiste (Hapeleg Hatsfoni) a pris le contrôle de la vie religieuse et de l’éducation construisant des mosquées et des écoles où elle déverse sa haine d’Israël, Il faut dire qu’usant d’un stratagème, les bédouins continuent de pratiquer la polygamie (pourtant illégale en Israël) introduisant ainsi pour 2e et 3e épouse des arabes de gaza ou de Judée Samarie qui défendent en tout point la cause arabe « palestinienne ». Plus de 40,000 enfants sont nés de ces unions et constituent une véritable armée à la solde du mouvement islamiste en plein cœur de notre Pays.
De plus, les bédouins peuvent compter sur les ONG israéliennes d’extrême gauche pour défendre leur cause. Elles prétendent d’ailleurs que l’Etat doit reconnaitre 45 villages bédouins qui existaient déjà en 1948. Une simple vérification de photos aériennes de l’époque prouve qu’il n’en est rien. Elles font même appel à la Haute Cour d’(in)justice (Bagatz) pour qu’Israël leur finance des routes, des écoles, des centres médicaux dans des groupements d’habitations de la Pzoura qui sont illégaux !
Les bédouins ont adopté la méthode des implantations juives, ils construisent au maximum, s’étendent au maximum, sachant pertinemment qu’ainsi ils mettent l’Etat au pied du mur.
Il est urgent de trouver des solutions durables pour régler le problème que constitue cette population bédouine. L’association Regavim, qu’il faut féliciter pour leur travail unique de recherche, d’information et d’action sur le terrain, travaille en coordination avec l’Etat depuis des années dans ce but. Il est en tous cas évident que la solution la plus essentielle est tout d’abord de prendre conscience de notre Droit de Souveraineté et de se comporter en propriétaires !
Me Nili Naouri – Israël Is Forever